• Pas ma tasse de tisane, CHRONIQUES

Paulo Coelho – L’alchimiste

[photo à venir]

  • Editions : J’ai Lu / Anne Carrière
  • Prix : 5,60€
  • Pages : 191
  • Date de parution : 1994

Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.

Ce livre est un conte philosophique, il faut le lire en sachant cela car sinon l’histoire en elle-même n’est pas intéressante (même si le personnage principal est attachant et certains autres fantastiques), car chacun à sa Légende Personnelle.  Au lieu de vous parler de l’histoire, je vous cite quelques passages :

« Lorsqu’on voit toujours les mêmes personnes […], on en vient à considérer qu’elles font partie de notre vie. Et alors, puisqu’elles font partie de notre vie, elles finissent par vouloir transformer notre vie. Et si nous ne sommes pas tels qu’elles souhaiteraient nous voir, les voilà mécontentes. Car tout le monde croit savoir exactement comment nous devrions vivre. »

« Quand tous les jours sont ainsi semblables les uns aux autres, c’est que les gens ont cessé de s’apercevoir des bonnes choses qui se présentent dans leur vie tant que le soleil traverse le ciel. »

« C’était le langage de l’enthousiasme, des choses que l’on fait avec amour, avec passion, en vue d’un résultat que l’on souhaite obtenir ou en quoi l’on croit. »

« Il se trouvait à deux heures à peine, en bateau, des plaines d’Andalousie, mais entre lui et les Pyramides il y avait le désert. Il comprit que la situation pouvait être envisagée aussi de la manière suivante : en vérité, il se trouvait maintenant à deux heures de moins de son trésor. »

« Tout ce que nous craignons, c’est de perdre ce que nous possédons, qu’il s’agisse de notre vie ou de nos cultures. Mais cette crainte cesse lorsque nous comprenons que notre histoire et l’histoire du monde ont été écrites par la même Main »

« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure manière d’aller de l’avant. »

« Mourir demain valait tout autant que mourir n’importe quel autre jour. Chaque jour était fait pour être vécu ou pour quitter ce monde. Tout ne dépendait que d’un mot : « Mektoub ». »

« Les châmeaux sont traitres : ils font des milliers de pas sans laisser voir aucun signe de fatigue. Et puis, tout d’un coup, ils tombent à genoux et meurent. Les chevaux, eux, se fatiguent peu à peu. Et tu sauras toujours combien tu peux encore leur demander, et le moment où ils vont mourir. »

« Les coeurs des hommes sont ainsi. Ils ont peur de réaliser leurs plus grands rêves, parce qu’ils croient ne pas mériter d’y arriver, ou ne pas pouvoir y parvenir. »

« Quoi qu’elle fasse, […], toute personne sur terre joue toujours un rôle principal de l’Histoire du monde. Et normalement elle n’en sait rien. »

Petite indication : j’ai connu cet auteur en découvrant son agenda 2011-2012 (que je n’ai pas acheté finalement, mais il en sort tous les ans je crois). Il était très beau et j’ai décidé de me renseigner et de le lire !

4 réflexions au sujet de “Paulo Coelho – L’alchimiste”

  1. Très beau livre … Je l’ai lu il y a quelques années et il m’avait énormément touché … Effectivement, dès le départ il faut se mettre en tête que c’est un conte philosophique sinon … Je l’ai acheté à ma belle mère l’année dernière et elle n’a pas dépassé les 10 premières pages …

    1. Ouh pas cool de ne pas l’avoir continué mais c’est vrai que c’est un style très différent de ce qu’on lit généralement. J’ai testé, j’ai bien aimé mais je sais que je vais espacer les deux prochaines lectures de cet auteur !

  2. C’est le premier Paulo Coelho que j’ai lu. Mais je pense que pour découvrir cet auteur, ce n’est pas forcément par ce livre qu’il faut commencer.

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